6.10.06

Parasites d'en haut et parasites d'en bas

J'imagine que le lecteur comprend ce que j'entends par "parasites d'en haut" : tous les politiciens, les élus, qui vivent du vol étatique, ainsi que les énarques, les fonctionnaires (qui sont utiles - pour certains - mais vivent aussi du vol légal, l'impôt). Comme presque tous ces gens sont inutiles, ils n'ont d'autre moyen d'existence que de voler leur prochain, car qui serait assez fou pour engraisser volontairement des parasites (qui n'hésitent pas à lui cracher dessus au passage - et ils ont bien raison, car les caves ne se rebiffent pas) ?

Via un post récent de JDCh, j'ai découvert sous un nouvel aspect les parasites d'en bas, ceux qui vivent de l'Etat providence : Débrouillardise et/ou cynisme ?. Bien plus riches que vous et moi, ils connaissent toutes les ficelles et les sigles qui vont avec : CMU, RMI, ASS (celle-là, Allocation spécifique de solidarité, je ne la connaissais pas, c'est une rente à vie que versent les Assedic).

L'un de ces parasites publie chez Albin Michel un livre qui va s'arracher. Catherine Nay en a parlé sur Europe 1 : Moi, Thierry F. chômeur professionnel. Le Point également : 24 ans de chômage, que du bonheur ! A l'égard de tels personnages, on hésite entre l'admiration et le dégoût.

Certes, ils volent "moins haut" que les parasites d'en haut, mais ils sont tout aussi immoraux qu'eux, bien qu'à l'inverse de ceux-ci ils ne recouvrent pas leurs méfaits sous le voile de l'hypocrisie social-démocrate bien-pensante, de la citoyenneté ou de la solidarité. Ils sont les premiers surpris de la stupidité de leur pays.

Il est clair que la première urgence dans ce pays est la suppression radicale et complète de l'Etat providence et des injustices qu'il entraîne. La vraie protection sociale est celle qui résulte soit de l'assurance, soit de la solidarité privée, et non du vol d'autrui par l'impôt ou les cotisations "sociales".

En attendant, le dénommé Thierry F. ferait bien de réfléchir à la façon la plus adéquate de toucher les droits d'auteur de son futur best-seller s'il ne veut pas perdre tous ses avantages de parasite français... C'est si vite arrivé, la richesse, quand on est malin à ce point !

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